Bonjour,
J’aime jouer et enseigner le piano, mais mon autre passion est la construction linguistique.
Avant de créer un blog spécialement à cet effet, j’aborde ici le sujet.
J’ai créé les bases du « qom » (ma langue construite) à l’âge de 16 ans pour ne la faire progresser que quelques jours durant mes vacances.
Cette année 2018, alors que ma vie est plus stable, je peux y consacrer plus de temps.
J’ai beaucoup fait évoluer le « qom » depuis sa création, en y ajoutant des déclinaisons puis en les supprimant, en modifiant progressivement la prononciation qui s’est un peu écartée de l’écrit. Rien d’artificiel ; à force de me répéter les quelques phrases d’exemples, il m’était impossible d’en rester à la prononciation de départ. Certains mots terminés à l’écrit par une voyelle se terminent à l’oral par une consonne ; d’autres étaient trop longs et je les ai réduits, y compris à l’écrit (par exemple, le mot voiture était « háxata » et est devenu « háxta »)
Tout est basé sur l’alphabet, les consonnes sont regroupées en nasales sonores sourdes pour les 2 premières classes, et sur des classes que j’appelais des catégories quand je les ai créées vu que je ne savais pas que ça existait notamment dans des langues comme le swahili.
Le « qom » est pour moi un mode d’évasion. Je ne souhaite pas qu’il soit la copie d’une langue existante ni même la fusion d’éléments de langues qui existent par ailleurs. Je l’invente sur la base de mon imagination, de mes aspirations et s’il y a un air de déjà vu, je me plonge de nouveau dans mon imaginaire pour créer ce qui me manque.
Bien que basé sur l’alphabet latin pour le moment, j’ai du mal à le faire passer du papier à l’informatique en raison des tons, accents et des points qui n’existent pas et que je n’arrive pas à créer avec mon pc. Je devrais scanner ce que j’écris la plupart du temps.
J’ai noté en MAJUSCULE et en gras les lettres qui portent des accents et pour lesquelles je n’ai pas de caractère informatique adapté.
Mais il n’y a pas de majuscule ni de virgule. Les points peuvent s’utiliser entre deux phrases vu qu’à l’écrit il faut bien noter la séparation.
« Bonjour » à l’attention de plusieurs personnes donne à l’écrit (« Que notre Mère soit avec vous ») :
« dári mAlSa Amha mel »
Et à l’oral :
« Je m’appelle Jean-Luc Soulié, je vous parle en qom qui est notre langue » (ou en qom, notre langue ou dans notre langue qui est le qom, … ; oui, « notre » langue, pas « ma »… j’ai quelques ambitions) donne à l’écrit :
« ta ti-yánlek súlyeSa
u qeu xtáhna qo qom qáhna tASa Enya mel
Et à l’oral :
J’ai prononcé en exagérant et en utilisant une forme récente ; en réalité il n’y a pratiquement pas d’articulation des sons et l’intonation (donc à l’oral) tombe vers la fin. Ce sera plus clair quand je pourrai mettre tous les éléments en ligne et que vous aurez au moins compris les principes élémentaires. Cela dit, je manque de pratique donc mes « a » ne sont pas toujours en place pour le moment.
Pour dire bonjour, c’est personnel mais je dis quelque chose comme : « Que notre Mère soit avec vous » (mot à mot : « Notre Mère avec vous »). Il est toujours possible de dire tout simplement « Salut ! » (« qáhta ênya mel » ou plus court « qáhta ») pour celles et ceux que ça gênera. C’est la seule allusion philosophico-religieuse ; le reste est « neutre », du moins dans l’intention vu que la véritable neutralité n’existe pas selon moi.
La suite plus tard, ici ou sur le blog définitif…
Pour me contacter, il suffit d’écrire un commentaire ou d’utiliser ce mail temporairement : premierpasaupiano@gmail.com
Merci et à bientôt…